*Des larmes coulent sur nos joues. Nos gorges se nouent lentement dans nos nuits blanches.L'angoisse ruisselle sous les étoiles, Accroche nos cœurs, brisent nos âmes.
*Des jours, des nuits, des semaines à coudre des maux sur nos peaux, immoler nos corps couvert de suie, couvert de pluie.
L'acte d'écrire vient comme un espoir, baiser nos lèvres fébrile...
*C'est de ça, dont mon âme veut parler, écrire pour suturer les maux.
J'ai longtemps réfléchi à la manière dont les mots me soignaient.
*Il y a des jours où mon âme se tord de douleur, mon corps me fait mal, le monde me semble onirique. La poésie vient a moi comme un ancrage, une manière d'adoucir le métal de mon cœur. Quand je n'en n'écris pas, j'en lis, je la laisse parcourir mes veines, les emplir de poèmes qui résonnent en moi.
*J'écris de la poésie pour matérialiser mes sentiments, les lire et les relire, les sentir couler dans ma gorge et vibrer dans mes cordes vocales.
J'en ai besoin pour vivre, pour respirer, pour m'imprégner de la réalité qui me semble trop souvent irréelle.
*La poésie, soigne mes angoisses, elle baise mes maux, les rince d'amour, dans son étreinte lunaire.
Elle m'ouvre des portes vers d'autres univers, pleine de cosmos, de comète et d'espaces incompris.
*Elle ouvre mon cœur, elle me donne l'impression de vivre deux fois plus, de sentir le monde dans mon corps, de le sentir dans mes yeux.
Le monde devient beau, mystérieux et mélancolique.
*J'écris, sans m'arrêter, dans ma tête, sur ma peau. J'écris pour ressentir les mots,
M'en délecter doucement, pour apaiser le brouillard de mon coeur.
Écrire me soigne. Écrire me tient en vie.
Et j'écrirai, jusqu'au dernier de mes Battements.
-Vanessa Claire