La faiblesse de tout les détenteurs de plumes, lorsque nous sommes plongés dans un mutisme poétique, nous empêchant de poser nos idées sur du papier blanc. Autrefois nos pages étaient noircies de mots, mais aujourd'hui, les jours s'étendent, les nuits se font longues sans mots qui ne tiennent entre des lignes. On ne sait plus quel mot choisir, ils restent bloqués et forment une boule au fond de la gorge. Elle ne cesse de grossir et bloque nos mouvements au dessus de la feuille. Les lettres semblent mortes, dénuée de sens. Alors des questions se posent, on se demande si l'écriture vibre encore en nous, si l'art du langage est toujours notre passion.
J'aimerai répondre avec de l'espoir, mais je ne sais pas si c'est la solution.
Rien ne dit que l'écriture à disparu dans votre cœur. Si elle vous a maintenu en vie, elle le fera encore et encore, peu importe si les mots et les idées restent entre votre tête et votre langue.
Lancez vos idées à voix hautes, écrivez des bribes de mots, relisez vos anciens poèmes, pour continuer à nourrir votre soif d'écrire. Ne laissez pas tomber l'inspiration qui sommeille en vous. Et surtout n'arrêtez pas d'écrire, forcez vous à poser une phrase, un mot, un paragraphe sur du papier.
Changez d'air, voyez et apprenez de nouvelles choses, remplissez votre esprits d'art et de musiques. N'hésitez pas à sortir de votre zone de confort, écrivez sur les murs, sur votre peau, dans la buée, dans votre tête.
Lisez, de la poésie ou des nouvelles.
Regardez le ciel, imaginez vos mots qui pourraient planer entre deux nuages, sous la pluie.
Sentez l'air s'inscrire dans vos poumons, laissez la vous combler.
Et surtout, soyez sensible au monde qui vous entoure. Ne regardez pas juste la pluie, fixez la, écoutez, sentez et plongez vos sens dans le spectacle de la nature.
Maintenant, arrêtez de me lire, et écrivez.
Parce que vous avez des choses à écrire,
Des choses à dire.
Et vos mots doivent exister.
-VanessaClaire