Les matins bleus,
illuminent ma lampe de chevet,
il fait froid sous la couverture,
il pleut sous mon manteau,
des poèmes inachevé
restent sur le bureau,
et la mort s'étend sur la verdure.
Les maux cloisonne le corps,
dans un silence brun
et les yeux châtains,
saignent des larmes, encore.
Je ne supporte plus mes propre silence,
ni mes sombres négligences,
Les lacs putrides sentent la rose
et la rosée est couverte d’épines
Pleure demain,
quand tu auras assez de larmes
pour larmoyer l’univers.
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Au fond, je ne comprends pas l’écart entre moi et le monde,
ce vide creux impossible à élucider,
Et l’automne s’écoule toujours,
dans un élan mélancolique,
qui effleure le spleen.
Il n’y a plus d’air sous les étoiles,
et mes poèmes se consument
peu à peu.
Je guérie de mes plaies putréfiée
et mes cicatrices disparaissent,
Écrirai-je encore quand le mal s'éclipsera ?
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N’interrompt pas mon silence.
Que les nuits sont rugueuses…
Je ne crois pas aux soirs d’automne
couchant le soleil avant de dépeindre la lune.
Rien n’est réel,
ni l’enfant caché sous mon lit,
ou les yeux brefs des lampadaires avant minuit
Je subis l’insomnie,
dans le silence creux des corbeaux,
le monde souffre à l’envers.
Effeuillant ses larmes dans un cœur en papier.
Je n’y comprends rien
au doux désir de la brume,
sur les toits vermeilles.
Il n’y a pas d’or sur les murs,
ni les ruissellement des larmes sur des joues vétustes
Il pleut la mort sur mon tombeau.
VanessaClaire